C’est quoi la paix pour nous ?

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paix intérieure paix collective - galets en cairns

Table des matières

1er volet - Définition - Texte et Schéma

La raison d’être de la dynamique Grâce est d’ « Investir la Paix » (investir, dans le sens d’incarner, représenter, défendre)

La dynamique « Investir la Paix » est une dynamique collective et collaborative. Les principes et les valeurs derrière le mot de « Paix » ont donc vertu à être écrits et validés par le collectif. C’est le projet commun au cœur du système qui évoluera au fur et à mesure de sa montée en maturité.

Cependant, il est judicieux et normal, d’en formuler déjà une première version afin de servir de base à l’engagement initial de chacun et de tous.

Voici donc, notre définition de la paix à ce jour. Elle reprend quelques éléments formulés dans la vidéo Voeux 2021 – C’est quoi la paix pour Nous ? – Version Complète et intègre les commentaires et apports fait via la page FaceBook.

Et vous, qu’est ce que la paix pour vous ?

Définition

Si l’on reprend la définition du dictionnaire (Selon le portail lexical, https://www.cnrtl.fr/, définitions II.A et II.B.), la paix est :

  • [Part.opposition à un état d’agitation, de discorde] 
    • A. – « Conditions de vies fondées sur l’entente entre les individus et les groupes sociaux»
    • B. −  « L’absence de conflit entre les personnes, état de concorde. »
  • [Part opposition à l’état de trouble]
    • B. − [Paix intérieure] « État d’âme qu’aucune inquiétude ne vient troubler. »

Nous voyons que la notion de paix recouvre deux notions différentes, mais intimement liées, la paix intérieure (ou individuelle) et la paix avec les autres (ou collective).

S’il est difficile d’affirmer quel est le premier entre l’œuf et la poule, concernant la paix, nous pouvons sans doute nous avancer et dire que la paix intérieure est celle qui précède.

La Paix Intérieure peut transcender les conditions extérieures.

La paix intérieure véritable est un état d’être qui peut transcender toutes les conditions extérieures. Elle n’est dépendante de rien d’autre que de « soi m’aime ». Elle s’ancre souvent, pour ne pas dire tout le temps, dans un chemin de transcendance, une tradition spirituelle, qui permet de dépasser les contingences du corps, les limites et difficultés de sa vie pour toucher à quelque chose de plus grand, à un infini.

Il est ainsi possible de ressentir une paix profonde et véritable en plein milieu de la guerre. (cf. le film « La vie est belle »). C’est aussi le principe de toutes les formes d’ascétisme, qu’elles recommandent de s’isoler dans une grotte ou dans un monastère. Les rudesses des conditions de vie et les difficultés deviennent le chemin, le moyen de l’élévation spirituelle, de la connexion avec cet état d’être de paix.

Cela dit, il reste plus facile d’être en paix dans un environnement en paix.

Cependant, ce n’est pas faire déshonneur au chemin spirituel, que de dire qu’il est quand même plus facile d’être globalement en paix, quand on vit dans une société en paix. Quand on est pris sous le feu des bombes, que l’on craint pour notre vie, celle de nos proches et que l’on ne sait pas ce qu’on va manger le soir, on peut être un grand esprit et le vivre de manière apaisée, mais ce n’est pas donné à tout le monde.

Par ailleurs, cette possibilité est donnée à l’humanité depuis la nuit des temps. Toutes les traditions spirituelles n’ont eu de cesse de le rappeler. Cela n’a pas empêché à ce jour, un ensemble de guerres, de violences et de souffrances quotidiennes.

Tout ne se vaut pas, nous avons le choix.

On peut là encore dire que ces souffrances sont le chemin pour avancer en conscience mais je ne me résous pas à dire qu’ils sont une fatalité. Je peux reconnaître l’utilité des souffrances choisies, celles par exemple, pour atteindre un objectif (tels les sportifs). Le dépassement de soi, et donc d’une certaine forme de souffrance, donne de la valeur aux réussites et accomplissements. Il y a aussi celles qui sont le fruit de l’orgueil et de l’égo, qu’il convient de petit à petit dépasser (ou d’apaiser). Maintenant, il est clair selon moi que l’humanité produit encore à ce jour un ensemble de souffrance et de violence, que je qualifierais d’inutiles, dont nous pourrions tout à fait nous passer.

Aujourd’hui je crois que l’humanité est appelée à réaliser la paix mondiale. Elle en a les moyens. Rien ne justifie qu’un enfant meure de faim sur notre terre actuellement. Rien ne nous y oblige. Rien non plus, ne justifie l’holocauste, l’esclavage ou la prédation de l’homme par l’homme. 

Si tout peut s’expliquer, tout ne se vaut pas. C’est un choix que nous faisons au quotidien. A une époque, ce fut la différence entre les résistants et les collaborateurs. Ce choix nous est donné en permanence. Ceux sont nos choix collectifs qui aboutissent à l’état actuel du monde.

Que tous les êtres humains aient des conditions de vie digne, ce n’est pas si compliqué que cela, c’est même assez simple. C’est une question de responsabilité individuelle et collective. 

Pouvons-nous considérer que l’humanité sera en paix avec sa conscience, tant qu’un enfant mourra de faim sur terre ?

Nécessité d’un projet collectif …

Par conséquent, ce qui motive aujourd’hui la création d’un mouvement de paix, est le fait de créer les conditions les plus favorables possibles, pour que chacun de ses membres puisse expérimenter d’être en paix.

Donc oui, on peut être en paix, en méditant, en priant, en se connectant à ce quelque chose intérieur ou les limites de notre expérience corporelle sont transcendées. Maintenant, si l’on ne sait pas formuler un projet collectif commun concret, qui puisse mettre en mouvement 7 milliards de personnes, on risque de rester impuissant face à la marche du monde actuel, avec ses conséquences critiques sur les conditions mêmes de la vie sur terre.

Un projet collectif commun peut commencer par se mettre d’accord sur la vision et les valeurs communes. D’où la question, qu’est ce que la paix pour vous et l’intégrer de mûrir et écrire ensemble une formulation commune.

… qui commence aujourd’hui avec ses proches.

Il s’agit aussi et surtout de prendre conscience qu’il prendre forme, d’ores et déjà, dans notre quotidien immédiat. Nos proches sont le lien entre notre paix intérieure et la paix collective. Nos relations directes, celles que l’on nourrit dans les 24 heures de nos journées par le temps qu’on leurs accorde, constituent notre réalité tangible. Elles sont le reflet de notre état intérieur, et donc de notre niveau de paix intérieure. Notre famille, nos amis, nos proches forment également notre premier cercle. Ils sont notre premier niveau du collectif autour de nous, le lieu de notre action, de notre influence et de notre responsabilité. L’humanité peut se voir comme un enchevêtrement de nos cercles de proches respectifs. Ils sont le reflet de notre état intérieur et s’ils sont en paix, l’humanité tendra aussi vers la paix.

La Paix Collective, la raison d’être de la dynamique d’« Investir la Paix » 

Les groupes sociaux sont à comprendre au sens large (nations, entreprises, association, territoires, villes, etc). Dans le cadre de la dynamique Grâce, nous formulons généralement le terme d’organisation pour signifier tous les types de groupes sociaux (à partir du moment où au moins deux êtres humains coordonnent leurs actions pour concrétiser ensemble une idée dans le monde).

La notion de conflit peut sembler large. Nous pouvons en état de paix avoir des divergences avec un autre individu ou un autre groupe social. La différence entre une divergence et un conflit qu’il nous semble devoir éviter, est la notion de violence, qu’elle soit physique ou psychologique. Nous pouvons être en divergence mais nous devons le faire dans un contexte de bienveillance et, autant que faire se peut, de courtoisie. Le sport en est un bon exemple. Il est sain et marrant de se confronter, mais cela doit se faire en accord avec les règles du jeu, acceptés par les différents protagonistes.

Quelles sont les conditions de vie fondées sur l’entente entre individus et organisations ? 

De quoi avons-nous besoin les uns les autres pour être en bonne entente ?

Cette question est vaste et permanente. Elle va sans doute faire l’objet à l’avenir d’un grand nombre d’études spécifiques, de travaux collectifs, etc. Elle évoluera au fur et à mesure du temps pour s’adapter en permanence au contexte et à notre niveau de conscience.

Pour nous, les deux premières notions essentielles afin de pouvoir envisagées des conditions de vie fondées sur l’entente, sont la DIGNITE (#Valeur001_DIGNITE) et la PERENNITE (#Valeur002_PERENNITE), qui nous mèneront aussi aux notions aux notions d’AUTONOMIE, de CONFIANCE et d’UNITE dans la DIVERSITE.

D’ailleurs, l’intelligence, dont l’espèce humaine se gargarise, ne pourrait-elle pas d’ailleurs se définir comme « la capacité d’une espèce vivante à assurer les conditions de vie digne pour chacun de ses membres et de perpétuer son espèce par-delà les bouleversements et les cataclysmes extérieurs ». Ceci serait une forme d’intelligence, pas forcément absolu, mais non négligeable. 

L’accomplissement d’un tel dessein aura de manière fluide et naturelle aussi, une répercussion sur l’état de paix intérieure de chacun des êtres humains. Cela n’enlèvera pas le libre arbitre, la responsabilité personnelle. Cela la facilitera simplement.

Synthèse et schéma

Ces éléments ont inspiré le schéma ci-dessous :

Figure 1 : Schéma lien entre Paix intérieure et Paix collective

Ce schéma clarifie la posture entre la PAIX INTERIEURE et la PAIX COLLECTIVE. Il replace également l’importance de nos proches, la f(ami)lle au sens propre et au sens large. Ils sont le miroir de notre paix intérieur, notre réalité tangible, et le premier niveau de la paix collective, celui sur lequel nous avons une action et une responsabilité immédiate.

Faire la paix intérieure, c’est déjà faire la paix entre les multiples facettes de nous-mêmes, les multiples masques, les multiples, rôles, les multiples rêves, les multiples humeurs, etc.

Ces multiples facettes se déploient concrètement tout au long de nos multiples journées à travers nos relations directes. Ces relations se structurent intuitivement sur différents niveaux selon la confiance et le temps qu’on leurs accorde, de la famille la plus directe aux simples connaissances. Ils forment notre réalité tangible.

Au-delà de cette réalité tangible, ces facettes se déploient aussi à travers nos participations aux imaginaires communs qui structurent notre humanité, les nations, les entreprises, les cultures, etc. mais aussi les idées, les volontés ou les talents.

« Tu ne vois pas le monde tel qu’il est, mais tel que tu es. » dit le Talmud. Chacun voit le monde selon sa réalité directe, selon sa fenêtre de perception. C’est l’enchevêtrement de ces réalités qui forment notre humanité, tout étant en tout.

Nous sommes en mesure désormais de l’imager de manière ludique et simple, permettant de visualiser et matérialiser le CORPS HUMANITE.

crédit : photo en « vedette » par Tyler Milligan sur Unsplash

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